Les troubles inflammatoires chroniques sont liés à une dérégulation du système immunitaire, entraînant l’infiltration dans les organes de nombreuses cellules inflammatoires (par exemple, mastocytes, macrophages, lymphocytes, granulocytes, cellules dendritiques). Il a été largement démontré que des kinases telles que c-Kit, Lyn et PDGFR, toutes des cibles clés du masitinib, sont fortement impliquées dans l’activation des cellules inflammatoires et le remodelage des tissus fibreux.
Il a été démontré que les mastocytes jouent un rôle clé dans l’organisation et l’activation de la cascade inflammatoire, non seulement en participant directement à la destruction des tissus, mais aussi en recrutant et en activant d’autres cellules immunitaires telles que les macrophages et les lymphocytes. Les kinases de c-Kit, Lyn et Fyn sont des kinases critiques pour le fonctionnement des mastocytes. Par conséquent, les agents thérapeutiques capables d’inhiber ces kinases peuvent moduler l’activité des mastocytes, entraînant par la suite une réduction de l’inflammation des tissus et donc des bénéfices cliniques. In-vitro et les études sur les animaux ont maintenant largement démontré que le masitinib est un puissant inhibiteur de ces kinases, ce qui en fait un candidat médicament prometteur dans les maladies où l’inflammation chronique joue un rôle central.